Pson est un artiste indépendant qui a attiré l’attention de beaucoup avec ses beats excentriques et ses paroles bilingues. C’est son mélange de sons multiples qui rend sa musique riche et authentique. Catégorisé comme musique afrobeat, PSON tire son inspiration du Nigéria, du Ghana, de la Tanzanie et du Congo. Avec sa musique colorée et sa Sapologie, Pson est destiné à briller dans l’industrie musicale et Buzzz a tout son soutien.
Peux-tu nous dire ce qui a changé entre le PSON de 2018 et l’artiste que vous êtes aujourd’hui ? Beaucoup de choses ont changé depuis que je suis apparu dans Buzzz Magazine il y a deux ans. J’ai eu l’occasion de rencontrer des gens extraordinaires qui ont contribué à ma croissance artistique. Je ne suis pas non plus l’artiste que j’étais à l’époque, ma voix et mes compétences se sont beaucoup améliorées depuis. J’ai appris à écouter davantage et à travailler plus dur, et cela se voit dans mes derniers morceaux.
Félicitations pour vos singles Kosa et Tika Baloba qui ont été visionnés plus de 4 millions de fois sur YouTube! Peut-tu nous en parler et nous dire pourquoi vous pensez que ces chansons sont devenues très populaires ? Merci beaucoup. Ces deux chansons étaient en effet les plus populaires d’après ma chaîne Youtube et je remercie tous mes fans de les avoir appréciées, surtout parce que je les ai produites en tant qu’artiste indépendant. Je ne peux pas dire exactement pourquoi les fans ont été attirés par ces chansons, mais une chose dont je peux témoigner est que nous avons travaillé très dur pour nous assurer que les chansons et les clips étaient de bonne qualité, et les fruits de ce dur labeur sont devenus visibles.
« IL EST TRISTE QUE NOUS, EN TANT QUE COMMUNAUTÉ, SOYONS PLUS INTÉRESSÉS À FAIRE TOMBER NOS FRÈRES QUE DE NOUS ENCOURAGER MUTUELLEMENT À INSPIRER ET À MOTIVER LES GÉNÉRATIONS À VENIR »
Pourquoi pense-tu que les gens ont discrédité votre réussite et comment gérez-vous les commentaires négatifs ? En tout cas, je ne perds pas mon temps à traiter avec des gens négatifs, surtout quand je sais que j’ai beaucoup travaillé pour perfectionner mon travail. Les gens ont le droit d’avoir leurs propres opinions et de s’exprimer librement, mais je pense qu’il est triste que nous, en tant que communauté, soyons plus intéressés à faire tomber nos frères que de nous encourager mutuellement à inspirer et à motiver les générations à venir. Je crois que nous sommes censés être de bons exemples pour la jeunesse congolaise et les pousser à croire au travail acharné plutôt qu’à la magie et à la facilité. Je passe moins de temps à m’exprimer devant les critiques et plus de temps en présence de ceux qui aspirent à réussir et à faire mieux dans la vie.
Nous sommes impatients de la sortie de ton prochain single Sabu, pouvezvous nous en dire plus ? Sabu est mon prochain projet et je voudrais remercier X-Music pour l’avoir rendu possible et Zubaboy Music pour en avoir été la base et la force motrice. La chanson parle de mon expérience dans l’industrie et de toutes les rumeurs qui se cachent derrière le succès de mes chansons et de mes disques. C’est aussi une chanson qui encourage le travail acharné et la persévérance afin de récolter des résultats favorables dans la vie. J’ai hâte que vous l’entendiez, car c’est une chanson qui, je crois, renforcera ceux qui remettent en question leur travail et leurs efforts. C’est le type de chanson qui vous motivera à ne pas abandonner dans votre domaine.
Qui sont des personnes impliquées dans la production de ce vidéoclip ? Pour la production de Sabu, nous avons travaillé avec une très grande équipe. Je commence par X-Music qui est notre producteur exclusif, Zubaboy Music qui est mon label qui travaille très dur sur mon image et qui s’assure que ma musique s’améliore à chaque fois. Nous avons également travaillé avec Patrick Fitz et son équipe qui ont beaucoup aidé à la communication visuelle de la chanson. Une autre personne qui a vraiment travaillé dur est Jakem, qui a travaillé jour et nuit sur ce projet afin de créer et de réaliser quelque chose de qualité internationale.
Un dernier mot pour Buzzz Magazine ? J’aimerais remercier mes fans d’avoir été si patients avec moi. Pendant notre confinement, j’ai passé du temps à m’assurer que ma musique est bien mûre pour vous tous. Je dois le meilleur à mes fans parce qu’ils ne m’ont pas abandonné et pour votre loyauté, je promets de travailler à la production d’une musique de haute qualité dont vous êtes fiers.
Propos recueillis par Kevina Tshibangu pour Buzzz Magazine
